30 novembre 2017
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Encore une histoire inspirée par les faits de la guerre. C’était une époque où la bicyclette était le seul moyen de se déplacer… Pas de voitures, ni téléphone… Seul, le courrier permettait de créer un lien.
Les vélos après des années remisés dans les granges, finissaient par avoir des pièces défectueuses.
Nous avions des voisins, un couple d’environ 25 ans. Il y avait Emile Goëmonier. Son domaine était la mer.
Jeanne, son épouse couturière, pédalait surtout sur son antique machine à coudre pour rafistoler ce qui pouvait encore l’être !!!
La vie d’après-guerre commençait à reprendre son cours. La sœur de Jeanne avait une petite fille. Ils étaient invités au baptême à environ 12 km.
Emile ne voulait pas perdre une marée. La vie était sure. Ils avaient décidés que Jeanne partirait à pieds. Émile, sa marée terminée, prendrait sa bicyclette et prendrait Jeanne à califourchon sur la barre. 3Ils quitteraient donc le littoral pour prendre la direction des Monts d’Arrée. »
Jeanne saute sur ces routes, qui en ce temps-là, n’étaient pas belles. Il fallait tout de même du courage !!!
Elle marchait, marchait, Émile n’arrivait pas. Elle s’inquiétait. Elle arrive à Pleyber-Christ. Toujours pas d’Émile.
Eh oui ! Les vélos avaient aussi des pannes. Un problème de pédalier avait contraint Émile à avoir recours à un réparateur de cycles…
Donc, la tortue était arrivée la première. Rien ne sert de courir, il faut partir à point !!!
Le retour à califourchon était quand même plus confortable que la marche à pieds !!!
Marie Milin
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16 novembre 2017
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09:26
Oh toi publicité, qui nous serre le gosier.
Le gosier par lequel on gave les oies.
Les oies hivernent vers le midi.
Midi sonne au clocher du village.
Dans le village, on se rassemble pour manifester.
Manifestation pacifique pour défendre nos droits.
Quels droits ? Notre droit au travail ?
Le travail c’est la santé pour que nos enfants vivent confortablement dans la vie.
La vie est un passage dans le temps, en attendant le moment crucial.
Le moment crucial pour réaliser ses rêves.
Nos rêves :
Que ma descendance réussisse dans leur vie ou devenir institutrice.
Voyager en Australie à la découverte des coutumes et des plaisirs.
En Amérique, voir le grandiose comme les revues à Broadway.
À mes 20 ans, je faisais de beaux rêves. Hélas, la guerre les a emportés.
Les pensionnaires de la Croix du Gué
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9 novembre 2017
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J’ai beaucoup parlé de la Bretagne, si chère à mon cœur. Ses légendes, sa foi, ses croyances.
Le Breton était pieux. Chaque saint était honoré. En forêt ou ailleurs, une source jaillissait ! C’était un miracle. On bâtissait beaucoup de chapelles auprès de ces sources et l’une d’entre elles était dédiée à tel saint.
Ces chapelles et calvaires ont été édifiés au temps des rois et des riches marchands de lin. Chaque source faisait, soi-disant, des miracles : telle source à boire guérissait les yeux par exemple.
Le saint (dont je ne me souviens plus du nom) d’une chapelle que j’ai trouvé dans une forêt normande, avait le pouvoir, si on avait perdu ses clefs, de les retrouver.
Certaines chapelles se détériorent et pas mal, heureusement, sont encore bien entretenues. Elles font partie de notre patrimoine et contribue à sa richesse…
Marie Milin
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19 octobre 2017
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Souvenez-vous de Banania en 1930 : ʺC’est un déjeuner, un goûter délicieux, banania, banania, banania. Y a bon banania…ʺ
ʺLa boldoflorine, la boldoflorine, bonne tisane pour le foie.ʺ Inventée en 1933 par le Docteur Fouché elle est mise en vente en 1938. Elle représentée par le personnage d’une infirmière en forme de plante, portant une tasse fumante de la miraculeuse tisane.
ʺRespirez à fond, respirez Valdaʺ : remède pour la gorge. C’est une sorte de gomme au goût piquant et très sucrée. Elle a été inventée en 1904.
ʺÀ qu’ils sont bons, quand ils sont cuits les macaronis…
Les macaronis Milliat Frères.ʺ
Rivoire et Carret est une marque de pâtes alimentaires, fondée à Lyon en 1860 par Claudius Rivoire.
ʺLa pile WONDER ne s’use que si l’on s’en sert.ʺ (1935).
Dubonnet : Dubo, Dubon, Dubonnet. Vin tonique au quinquina.
Si vous voulez un savon de toilette, qui soit très doux, qui sente vraiment bon, un seul nom doit vous venir en tête, Monsavon, Monsavon, Monsavon au lait.
Quelques rimes :
Monsavon perce les rayons.
Si Marie Rose m’était contée, aucun insecte ne pourrait rentrer.
Les pensionnaires de la Croix du Gué
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14 septembre 2017
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Durée : un bon mois.
A la première gelée, le raisin « frise ». Il est meilleur pour une dégustation à l’apéritif.
Familial : toute la famille se réunissait pour partir à la cueillette.
Chariot de tonneaux : le cheval était attelé par une longue traîne en bois sur lequel reposaient des tonneaux vides.
Hotte sur le dos : portoir en osier. Une fois plein, une personne était désignée pour le déverser dans les tonneaux vides.
Parties de rigolades : le jeu était de barbouiller une grappe de raisin entre vendangeurs et vendangeuses.
Rencontres amoureuses : elles pouvaient aboutir au mariage.
Pressoir : les fûts de tonneaux y sont déversés. Ensuite, le jus est recueilli dans une cuve.
Résultat : du bon vin à profusion comme le Muscadet, Gros Plan, Groslot.
Attention aux vignes de Noah car ce vin rendait fou. Il est actuellement interdit.
Cuites : on voit la vie en rose après avoir bu plusieurs verres de vin.
Les œnologues de la Croix du gué
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31 août 2017
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Avec cette chaleur estivale, l’inspiration tarde à venir. Toutefois, j’ai pensé aux tableaux de Millet. Ces braves paysans, « Les Glaneuses et l’Angélus », qui travaillent en pleine chaleur.
C’est l’été, la saison des moissons… J’ai donc pensé aux moissons de mon enfance. À cette époque-là, la moisson se faisait à la faucille, du moins, dans les petites et moyennes fermes… C’était un travail très dur.
Les femmes avaient pour tâche, de faire les gerbes. Le soir, les gerbes étaient groupées et mises debout sur le champ pour sécher pendant plusieurs jours, avant de les entasser sur l’aire, juste le temps d’attendre le battage.
Les enfants avaient pour charge de fournir à boire aux travailleurs. Le travail de battage terminé, un grand repas était servi pour tous. Ensuite, ils devaient glaner les épis restés sur le champ.
Ces épis étaient, par la suite, étendus sur un grand sac en jute et piétinés, afin qu’ils se libèrent de leurs grains. Ces grains, ramassés au sol, servaient à alimenter les poules et les lapins.
À cette époque-là, il était nécessaire de tirer parti de tout ce que l’on pouvait !!! Nous étions bien loin de la surconsommation !!!
Marie Milin
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13 juillet 2017
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08:25
Tu es l’ennemie de la personne âgée,
Qui est diminuée par son âge.
On n’est pas à l’aise, la fatigue s’installe encore davantage
On ne dort pas bien et la respiration est difficile.
Pour sortir
Il faut choisir le matin de bonne heure
Ou le soir au soleil couchant.
Pour certains, comme dit le dicton :
« Il faut un temps de jeune fille »,
C’est-à-dire un temps tempéré.
l faut la subir,
Et on ne peut rien faire
Tant qu’elle est là.
Mais, on doit se désaltérer à volonté.
CHALEUR :
Chapeau de paille, tu nous protège des rayons du soleil
Annuelle à la saison estivale
Lumière, tu nous apporte le jour
Eté, qui nous permet de pêcher ou de se baigner à la mer
Utile à la nature et au bienfait de tous
Rayonnante
Les Six plumes
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20 avril 2017
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Je fais un petit coucou à ceux qui regardent le blog de la Croix du Gué.
Je fais comme le coucou, je refais surface en avril après un moment de silence.
L’oiseau le plus populaire va faire entendre sa voix dans le beau poste de la résidence.
Pour ma part, il me suffit d’ouvrir ma fenêtre pour l’entendre.
Il fera entendre ses deux notes lointaines, douces et majestueuses d’avril à juin tout en squattant les nids déjà faits.
Le travail ne l’intéresse pas ; il se contente de nous offrir sa mélodie et de repartir vers des pays lointains.
Un grand bravo à vous, ainsi qu’aux autres membres du personnel, etc…
Marie Milin
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23 février 2017
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09:34
Encore une histoire d’âne qui est réelle. Lors de vacances en Corse avec des amis, nous avions pris la décision de prendre un taxi, pour une randonnée. Après contact, nous avions optés pour un chauffeur parisien marié avec une corse. Bien sympa d’ailleurs. Programme choisi, nous étions partis. Il faisait très chaud.
Je me souviens, nous allions vers les gorges de la Restonica, que beaucoup connaissent certainement. Nous avions un bon guide. Parfois nous faisions un arrêt pour prendre une photo. Toutefois, le besoin de se rafraichir, commençait à se faire sentir. Notre chauffeur nous dit : « je vous emmène chez Georges ».
Arrivés sur place, vieilles maisons en pierre, comme beaucoup en corse, surélevées de trois ou quatre marches. Bien reçu comme il se doit ! Café, thé ou boisson fraîche. On recevait même avec les paniers. Bien sur gâteau, friandises et autres. Au moment du départ, nous nous étions retrouvés avec un âne monté sur les marches pour nous barrer le passage. Il attendait gâteaux ou bonbons, mais notre chauffeur était au courant et avait ce qu’il faut pour nous libérer le passage.
Cette petite prise d’otage faisait parte du folklore et de ce programme. Ceci m’est bien resté en mémoire. Cet intermède nous avait bien fait rire.
Marie
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5 janvier 2017
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09:24
Ce fût un admirable petit meuble tout droit sorti de chez le brocanteur.
Pourquoi Bonheur du jour ? C’était un petit meuble, transmis de mère en fille de génération en génération, passé les années, défié le temps !!!
Combien de souvenirs se seront enfermés dans les tiroirs secrets, bijoux, les joies, les peines qui n’appartiennent qu’à soi-même.
J’imagine ce bijou dans un château, une maison bourgeoise, assise devant son écritoire, une belle jeune fille en robe longue lui confiant ses secrets.
Le bonheur du jour, ce fût une autre époque !
Le temps des princesses, où l’on ne confiait pas ses secrets sur internet ou à la télévision, ceci au grand jour.
Adieu le romantisme ! N’importe quoi pourvu que ça rapporte !!! Pour nous les anciens, les anciennes c’était quand même mieux avant !!!... Marie
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