« Le poireau est très instruit, lorsqu’il est récolté, il sort clair de nos terres… Il sort clerc de notaire… »

« Le jour, chacun au travail remplit son devoir à des milliers d’échelons différents. La nuit, nous sommes tous des personnalités… La nuit, nous sommes tous des personnes alitées… »

« Un après-midi, sur la table, se trouvaient des noix, des amandes et des noisettes. Autour de la table, quelques personnes se trouvaient installées. A une personne, je dis : « Madame, j’espère que vous avez la noix… Sinon, vous allez être à l’amende… » La dame me regarde et dit : »quel casse-noisettes, Monsieur ! »

A chacun son joyeux galurin !!!

Chapeau mou ou chapeau claque ;

Paille d’avoine ou paille de riz ;

Nous avons tous été contraints un jour de porter un couvre-chef.

La femme avait obligation de se couvrir la tête pour entrer dans une église. Et les hommes, au contraire, devaient enlever leur chapeau ou leur casquette.

Je parle des années 30. C’était pour une belle femme, un objet de coquetterie à condition d’avoir la tenue vestimentaire adaptée.

La mode des chapeaux a duré jusqu’en 1968, l’année du bouleversement des comportements !

Ainsi a-t ’on vu apparaitre les bonnets, serre-têtes, capuches, etc.

En 1970, le grand Jacques, peinturer modiste, a réinventé le chapeau que l’on pourrait qualifier de « rigolo ». Il a travaillé pour les familles huppées, milieu très privé. Il créait des modèles uniques qui, ensuite, étaient vus sur les champs de courses, lors du Grand prix de l’Arc de Triomphe, par exemple.

Ces modèles se trouvent au Musée du chapeau jusqu’au mois d’octobre. 80 pièces pour faire tourner la tête !!!

Monsieur Jacques, atelier musée du chapeau, Chazelles-Sur-Lyon (dans La Loire)

Marie M.

« Nos habitudes de vie sont très différentes de celles que nous avions chez nous. Par exemple, le matin, je prenais un citron pressé dans de l’eau. C’est très sain pour l’estomac même si c’est acide. Aujourd’hui, cette collation du matin s’est transformée en collation du soir avec une menthe à l’eau. Au moins l’eau est restée ! » Josette R.

« Chaque jour, quand le temps le permet, je me promène dans le parc, qui est très agréable, aménagé avec des bancs pour des pauses bien méritées. Après cette promenade matinale, je m’arrête à la fontaine à eau, située dans le hall, pour me désaltérer et échanger quelques mots avec Coralie, secrétaire, ou Violette, secrétaire médicale. J’ai conservé une habitude que j’avais chez moi ; je prends deux cuillères d’huile d’olive avec deux verres d’eau, au lever. C’est très bon pour le transit. Le soir, je déguste deux pruneaux. Je fais attention à ma santé en essayant d’avoir des « remèdes » naturels. » Yvette D

Propos recueillis lors d’une discussion avec 9 résidentes

« A l’instant même… »

« Qui va loin, ménage sa monture. » Cette expression, à l’origine, était employée par des personnes qui avaient des chevaux comme moyen de locomotion. Aujourd’hui, il faut prendre de l’essence ou du gasoil pour aller loin. On peut même dire que nous avons plus de chevaux sous le moteur.

« Vivre l’instant présent. » Cela signifie qu’il ne faut pas formuler des regrets ou demander une espérance de vie, ne pas penser à plus tard et profiter de chaque instant au maximum.

« Les yeux bordés de reconnaissance. » La personne qui a reçu quelque chose qui lui fait plaisir est reconnaissante.

« Oh ! Dame oui… » Cette expression est couramment utilisée pour ponctuer les phrases.

Nous vous communiquons notre signification de ces expressions. Quelques erreurs ont donc pu se glisser concernant leur véritable interprétation, nous vous demandons de bien vouloir nous en excuser.

Propos recueillis lors des jeux de mémoire du vendredi 3 juillet

Cuisson 45 minutes, four à 180°C

Pour 4 personnes

●4 grosses tomates bien rondes et bien rouges du jardin ●300 g de viande de veau hachée ●100 g de chair à saucisse ●1 oignon de taille moyenne ●1 gousse d’ail dégermée ●Du persil ●Du pain rassis trempé dans du lait ●Sel et poivre

1) Préchauffer le four th. 6 ou 180°C. Laver puis couper en deux les tomates. Creuser-les avec une petite cuillère et récupérer leur chair.

2) Faire dégorger les tomates, une fois évidées, en les salant et en les retournant sur une grille, le temps de préparer la farce.

3) Hacher la viande de veau au couteau ou au hachoir à manivelle, préférable au mixeur qui la chaufferait et la réduirait en purée.

4) Amalgamer les ingrédients à la main : la chair à saucisse, l’oignon taillé finement, la gousse d’ail dégermée et hachée, le pain trempé dans le lait et essoré, la viande de veau hachée, la pulpe des tomates coupée en dés et le persil effeuillé. Saler et poivrer.

5) Garnir les tomates de cette farce. Comme la farce a tendance à se rétracter à la cuisson, garnir généreusement les tomates en la laissant dépasser de quelques centimètres. Les disposer ensuite dans un plat qui ne doit pas être trop grand. Les tomates doivent être bien serrées pour se tenir à la cuisson.

6) Les cuire doucement jusqu’à ce qu’elles soient dorées et les servir sans attendre.

Variante : Vous pouvez arroser les tomates farcies de sauce tomates faite maison évidemment…

Accompagner ces tomates de riz long ou de semoule de couscous. Et bonne dégustation…